L’adjectif est le noyau du groupe adjectival.
L’adjectif est un mot qui caractérise un nom ou un pronom.
Il peut être simple (gentil, premier, cardiaque...) ou complexe (vert olive, tragico-comique...).
Le participe passé sans auxiliaire est employé comme un adjectif. Selon les ouvrages, on parle alors d'un participe passé sans auxiliaire, d'un participe passé employé seul, d'un participe adjectif, d'un adjectif participe ou d'un adjectif.
On compte deux sous-ensembles d'adjectifs :
L’adjectif peut remplir les fonctions suivantes.
L’adverbe est le noyau du groupe adverbial.
Il peut être simple (demain, ici, alors…) ou complexe (petit à petit, c’est-à-dire…).
Il remplit parfois le rôle de coordonnant.
L’adjectif peut parfois prendre la valeur d'un adverbe.
Dans une phrase, l'attribut du complément direct fait partie d'un groupe verbal dont le noyau est un verbe transitif. Il permet d'attribuer une caractéristique au complément direct, d'indiquer comment il est.
Dans une phrase, l'attribut du sujet fait partie d'un groupe verbal dont le noyau est un verbe attributif. Il permet d'attribuer une caractéristique au sujet, d'indiquer comment il est.
L’auxiliaire est un verbe qui accompagne un autre verbe pour former les temps composés ou pour exprimer la modalisation ou l’aspect.
On compte principalement trois sortes de verbes auxiliaires :
Il s’agit des verbes avoir et être. Ils servent à former, avec un participe passé, les temps composés des verbes.
Suivis d’un infinitif, les auxiliaires de modalité (devoir, paraître, pouvoir, vouloir, sembler...) dénotent la subjectivité de l’énonciateur en exprimant la possibilité ou la certitude.
Suivis d’un infinitif, les auxiliaires d’aspect indiquent à quelle phase de son déroulement se trouve l’action exprimée par le verbe à l’infinitif.
Le complément de l’adjectif fait partie d’un groupe adjectival (GAdj). Il complète l’adjectif.
Les deux groupes de mots suivants peuvent exercer la fonction de complément de l’adjectif.
Le complément direct du verbe est un groupe nominal (GN) ou une subordonnée complétive qui fait partie d’un groupe verbal (GV) dont le noyau est un verbe transitif. Il complète le verbe.
Le complément direct du verbe peut être remplacé :
Le complément du nom fait partie d’un groupe nominal (GN) dont le noyau est un nom. Il complète ce nom.
Le complément du nom peut être déterminatif (essentiel pour déterminer le référent du nom) ou non déterminatif (non essentiel pour déterminer le référent du nom).
Les sept groupes de mots suivants peuvent exercer la fonction de complément du nom.
Le complément du pronom fait partie d’un groupe nominal (GN) dont le noyau est un pronom. Il complète ce pronom.
Les cinq groupes de mots suivants peuvent exercer la fonction de complément du pronom.
Le complément indirect du verbe fait partie d’un groupe verbal (GV) dont le noyau est un verbe transitif. Il complète le verbe.
Le complément indirect du verbe est un groupe prépositionnel (GPrép) ou une autre construction qui prend la place d’un GPrép (pronom personnel ou relatif, subordonnée complétive, groupe adverbial [GAdv]).
Le complément indirect du verbe peut être remplacé :
Une construction infinitive est formée d'un groupe de mots dont le noyau est un verbe à l’infinitif. Dans cette construction, le sujet est généralement effacé.
On peut juxtaposer ou coordonner plusieurs constructions infinitives.
La coordination est un procédé qui consiste à relier des unités syntaxiques de même niveau et de même fonction. L’élément qui sert à relier les unités s’appelle coordonnant.
La coordination permet de relier entre autres :
Il est possible de coordonner deux unités syntaxiques de classes différentes pourvu qu’elles aient la même fonction syntaxique :
Le déterminant est un mot qui précède toujours le nom.
Il peut être simple (le, mon, ce…) ou complexe (beaucoup de, la plupart de, tellement de, un grand nombre de…).
On compte deux sous-ensembles de déterminants :
Les déterminants référents permettent de distinguer, d’identifier un être ou une chose.
Les déterminants quantifiants expriment une quantité, un nombre, une mesure.
Certains déterminants référents et quantifiants peuvent se combiner et former un déterminant composé (tout le, tous ces, toutes mes, certains des…).
Le groupe nominal est un groupe de mots dont le noyau est un nom ou un pronom.
Généralement précédé d’un déterminant, le nom peut être complété par les sept groupes de mots suivants (compléments du nom).
Le pronom peut être complété par les cinq groupes de mots suivants (compléments du pronom).
Le groupe prépositionnel est un groupe de mots composé d’une préposition suivie :
La juxtaposition est un procédé qui consiste à relier des unités syntaxiques de même niveau et de même fonction. L’élément qui sert à relier les unités est un signe de ponctuation (une virgule, un deux-points ou un point-virgule).
La juxtaposition permet de relier entre autres :
Il est possible de juxtaposer deux unités syntaxiques de classes différentes pourvu qu’elles aient la même fonction syntaxique :
Le nom est le noyau du groupe nominal.
Il peut être simple (pomme, chameau, liberté…) ou complexe (porte-savon, pomme de terre...).
Le nom est donneur d'accord, c'est-à-dire qu'il donne son genre (féminin ou masculin) et son nombre (singulier ou pluriel) aux mots qui l'accompagnent, comme le déterminant.
On compte des noms communs (chaise, soleil, manteau...) ou propres (Québec, Arnold, Pâques...), des noms animés (chien, enfant...) ou non animés (table, chaussure...), des noms comptables (crayon, bonbon...) ou non comptables (intelligence, clarté...), etc.
Le participe passé peut se joindre à l’auxiliaire avoir pour former le temps composé d’un verbe.
Le participe passé peut se joindre à l’auxiliaire être pour former le temps composé d’un verbe soit à la forme passive, soit à la forme active.
Quand le participe passé n'est pas employé avec l'auxiliaire avoir ou être, il joue le rôle d'un adjectif. Selon les ouvrages, on parle alors d'un participe passé sans auxiliaire, d'un participe passé employé seul, d'un participe adjectif, d'un adjectif participe ou d'un adjectif.
La préposition est un mot qui introduit un élément. Elle forme avec celui-ci un groupe prépositionnel (GPrép).
Elle peut être simple (après, contre, de, à, dans…) ou complexe (à travers, au lieu de, près de, quant à…).
Elle permet souvent d’exprimer un rapport de sens (lieu : chez, à côté de…; temps : pendant, depuis…; but : pour, afin de…; etc.).
Le pronom est le noyau du groupe nominal.
On compte deux sortes de pronoms :
La subordonnée complétive est une phrase enchâssée, généralement introduite par la conjonction que. Elle doit son nom au fait qu’elle remplit le plus souvent la fonction de complément.
La subordonnée complétive peut remplir plusieurs fonctions grammaticales.
Dans une phrase, le sujet est le mot, le groupe de mots ou la subordonnée que l’on peut remplacer par les pronoms il, elle, on, ils, elles, ce, ceci ou cela ou que l’on peut encadrer par c’est… qui, ce sont… qui.
Il est très fréquent que la fonction sujet soit remplie par un groupe nominal (GN) – c’est pourquoi on retrouve souvent l’appellation GNs –, mais elle peut aussi l’être par une subordonnée complétive ou une construction infinitive.
Voici les caractéristiques principales du verbe.
Un verbe essentiellement attributif est toujours accompagné d’un attribut du sujet. Il peut être remplacé par le verbe être sans que la phrase change complètement de sens.
Un verbe occasionnellement attributif est un verbe transitif ou intransitif que l’on retrouve, dans un phrase donnée, accompagné soit d’un attribut du sujet, soit d’un attribut du complément direct du verbe.
Un verbe essentiellement impersonnel est toujours employé avec le sujet impersonnel il, qui ne remplace aucun groupe nominal.
Un verbe occasionnellement impersonnel est, dans une phrase donnée, employé avec le sujet impersonnel il.
Un verbe est essentiellement pronominal lorsqu’il ne peut exister sans le pronom réfléchi (me, te, se, nous, vous).
Un verbe est occasionnellement pronominal lorsque le pronom qui le précède remplit une fonction dans la phrase.
Un verbe intransitif est un verbe qui ne permet pas la présence d’un complément direct ou indirect.
Un verbe transitif est un verbe qui permet la présence d’un complément (direct ou indirect).
Le déterminant s'accorde en genre (masculin ou féminin) et en nombre (singulier ou pluriel) avec le nom qu'il détermine. Le déterminant peut être simple ou complexe. Simple, il n'est formé que d'un seul mot (ex. : le, des, son, ce, quelques, vingt). Complexe, il est formé de plus d'un mot (ex. : tous les, combien de, vingt-deux).
Le déterminant indéfini pluriel des devient de (ou d') lorsqu'il détermine un nom précédé d'un adjectif.
Certains déterminants indéfinis sont invariables. Ils s'écrivent donc toujours de la même manière.
Les déterminants numéraux, sauf un, vingt et cent, sont invariables :
L'adjectif ou le participe passé employé sans auxiliaire* qui exerce la fonction de complément du nom ou du pronom s'accorde en genre (masculin ou féminin) et en nombre (singulier ou pluriel) avec le nom ou le pronom auquel il se rapporte.
* Quand le participe passé n'est pas conjugué avec l'auxiliaire avoir ou être, il est employé comme un adjectif. Selon les ouvrages, on parle de participe passé sans auxiliaire, de participe passé employé seul, de participe adjectif, d'adjectif participe ou d'adjectif.
Dans certains contextes, tel est un adjectif et signifie « comme » ou « semblable ». Toutefois, il ne s'accorde pas de la même manière selon qu'il est employé seul ou avec que.
Employé avec que, tel s'accorde généralement avec le nom qui le précède.
Employé seul, tel s'accorde généralement avec le nom qui suit.
Les adjectifs de couleur sont généralement invariables dans trois cas, soit lorsqu'ils sont constitués :
Un adjectif ou un participe passé qui a la valeur d'une préposition ou d'un adverbe est presque toujours invariable.
L'adjectif demi coordonné à un nom ne s'accorde qu'en genre (masculin ou féminin).
L'adjectif demi placé devant un nom est invariable.
Selon le contexte ou la situation, les noms varient en genre (masculin ou féminin) et en nombre (singulier ou pluriel).
Toutefois, certains noms sont toujours soit masculins, soit féminins.
Le nom est généralement donneur d'accord, c'est-à-dire qu'il donne son genre et son nombre aux mots qui l'accompagnent.
Quand le nom désigne une chose non comptable, c'est-à-dire une réalité (concrète ou abstraite) qu'on ne peut pas dénombrer, ce nom reste au singulier.
Le nom qui se trouve dans un groupe nominal (GN) exerçant la fonction de complément du nom ou du pronom prend souvent le genre (masculin ou féminin) et le nombre (singulier ou pluriel) du nom ou du pronom qu'il précise.
Le nom qui se trouve dans un groupe prépositionnel (GPrép) exerçant la fonction de complément du nom ou de l'adjectif et qui n'est pas précédé d'un déterminant varie en nombre (singulier ou pluriel). C'est la logique qui dicte le nombre de ce nom.
Le verbe (ou l'auxiliaire) s'accorde en personne (1re, 2e, 3e) et en nombre (singulier ou pluriel) avec le noyau (nom ou pronom) du groupe nominal qui exerce la fonction de sujet.
Si le groupe nominal qui exerce la fonction de sujet est composé du pronom relatif qui, le verbe s'accorde en personne (1re, 2e, 3e) et en nombre (singulier ou pluriel) avec l'antécédent* de ce pronom.
* L'antécédent du pronom relatif qui est un groupe nominal (GN) ou des groupes nominaux. Dans les exemples suivants, l'antécédent du pronom relatif sujet qui est : Maria (nom); Ces arbres et ces plantes (GN coordonnés); Toi (pronom personnel); ce (pronom démonstratif).
Si le sujet est une subordonnée complétive ou une construction infinitive, le verbe s'accorde à la troisième personne du singulier.
Avec un sujet composé de subordonnées complétives ou de constructions infinitives juxtaposées ou coordonnées par et, le verbe s'accorde généralement au singulier. Le verbe se met toutefois au pluriel si les sujets s'additionnent ou si on veut insister sur l'idée d'addition des sujets.
Avec un sujet composé de plusieurs groupes nominaux (GN) juxtaposés ou coordonnés par et, le verbe se met généralement au pluriel.
Si les GN sujets juxtaposés sont repris par un pronom indéfini au singulier (rien, personne, tout...), le verbe s'accorde à la troisième personne du singulier.
De même, quand plusieurs GN sujets sont juxtaposés, mais que le dernier les résume tous par un terme récapitulatif au singulier (par un ou des mots synthèses au singulier), l'accord du verbe se fait avec ce terme récapitulatif.
Lorsque les GN sujets coordonnés sont de personnes différentes, le verbe s'accorde au pluriel avec la personne (1re, 2e, 3e) qui a la priorité dans l'ordre de conjugaison. Donc, nous l'emporte sur vous et vous l'emporte sur ils ou elles.
Lorsque deux groupes nominaux (GN) sujets à la troisième personne du singulier sont coordonnés par ni ou ou, le verbe se met au pluriel quand l'idée d'ensemble l'emporte et que les GN sujets s'additionnent. Quand un seul des deux GN peut faire l'action du verbe, donc quand un GN exclut l'autre, le verbe se met au singulier.
Lorsque deux groupes nominaux (GN) sujets, dont le premier est à la troisième personne du singulier, sont coordonnés par comme, ainsi que, de même que..., le verbe se met au pluriel si la coordination de ces deux GN sujets comporte une idée d'addition.
Cependant, le verbe se met au singulier si la phrase exprime une idée de comparaison. Dans ce cas, l'élément de comparaison est généralement entre virgules.
Lorsque les deux GN sujets coordonnés s'excluent mutuellement ou s'opposent, l'accord du verbe se fait alors avec le premier GN sujet exprimé.
Le verbe doit rester à l'infinitif :
L'adjectif ou le participe passé sans auxiliaire* qui exerce la fonction d'attribut du sujet s'accorde en genre (masculin ou féminin) et en nombre (singulier ou pluriel) avec le noyau du groupe nominal qui exerce la fonction de sujet (GN sujet).
Des verbes attributifs comme être, paraître, sembler, devenir, rester, avoir l'air, se montrer... permettent d'attribuer une caractéristique au sujet du verbe.
* Quand le participe passé n'est pas conjugué avec l'auxiliaire avoir ou être, il est employé comme un adjectif. Selon les ouvrages, on parle de participe passé sans auxiliaire, de participe passé employé seul, de participe adjectif, d'adjectif participe ou d'adjectif.
L'adjectif ou le participe passé sans auxiliaire* qui exerce la fonction d'attribut du complément direct s'accorde en genre (masculin ou féminin) et en nombre (singulier ou pluriel) avec le noyau du groupe nominal qui exerce la fonction de complément direct du verbe.
Des verbes comme trouver, appeler, croire, juger... permettent d'attribuer une caractéristique au complément direct du verbe.
* Quand le participe passé n'est pas conjugué avec l'auxiliaire avoir ou être, il est employé comme un adjectif. Selon les ouvrages, on parle de participe passé sans auxiliaire, de participe passé employé seul, de participe adjectif, d'adjectif participe ou d'adjectif.
Le participe passé employé avec l'auxiliaire avoir s'accorde en genre (masculin ou féminin) et en nombre (singulier ou pluriel) avec le complément direct (CD) du verbe seulement si ce CD le précède.
Le participe passé d'un verbe impersonnel construit avec avoir ou du verbe avoir dans le présentatif il y a reste invariable.
Les participes passés fait et laissé* suivis d’un infinitif restent invariables.
* L'invariabilité du participe passé de laisser suivi d'un infinitif est maintenant recommandée (nouvelle orthographe).
Traditionnellement, la règle veut que le participe passé employé avec avoir reste invariable lorsque le complément direct (CD) est le pronom en, car en est considéré comme neutre.
Mais l'usage permet maintenant de faire l'accord avec le nom que le pronom en remplace.
Lorsque le pronom en est placé avant le verbe, mais qu'il n'est pas le CD, le participe passé s'accorde avec le CD seulement si celui-ci est placé avant le verbe. Sinon, il reste invariable.
Si le pronom en est complément indirect (CI) dans une phrase qui contient un CD, le participe passé employé avec avoir s'accorde alors avec ce CD, si ce dernier est placé avant le verbe.
Dans l'exemple précédent, le pronom en est CI et représente stage, et le pronom relatif qu' est CD et remplace les souvenirs; d'où l'accord du participe passé gardés au masculin pluriel.
Le participe passé employé avec l'auxiliaire être s'accorde en genre (masculin ou féminin) et en nombre (singulier ou pluriel) avec le noyau du groupe nominal qui exerce la fonction de sujet.
Le participe passé d'un verbe essentiellement pronominal s'accorde en genre et en nombre avec le noyau du groupe nominal qui exerce la fonction de sujet.
Le participe passé d'un verbe occasionnellement pronominal s'accorde en genre et en nombre avec son complément direct (CD) quand ce CD le précède.
Le participe passé d'un verbe pronominal de sens passif s'accorde en genre et en nombre avec le noyau du groupe nominal qui exerce la fonction de sujet.
Le participe passé des verbes pronominaux se faire et se laisser* suivi d’un infinitif reste invariable.
* L'invariabilité du participe passé de se laisser suivi d'un infinitif est maintenant recommandée (nouvelle orthographe).
Vous avez déjà fait cet exercise.
Souhaitez-vous le recommener?